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le petit blog du grand écran
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  • Critique de films, analyse, clips (my chemical romance, the dresden dolls, The killers...), court-métrages, ce blog fait aussi la part belle au meilleur de la télévision en ce moment : les séries (Dr house, 24h chrono, Dexter, Desperate housewives, The los
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le petit blog du grand écran
5 juin 2007

Dirt, bonne presse pour la mauvaise presse

dirtEncore une nouvelle série qui ne tardera pas à déboulée dans notre hexagone, Dirt, prend comme décor Hollywood et narre les coulisses et les conséquences du magazine à scandale Dirt, équivalent trash de notre voici national ! (toute une certaine presse qui est carrément appellée par nos amis anglais la gutter press : traduire par presse du caniveau.) Courtney Cox, qui se débarasse sacrément de son image de Monica Friend, y incarne Lucy rédactrice en chef, prête à tout pour dénicher les scandales, quitte à les mettre en scène elle même (on est jamais si bien servie que par soi même !). Lucy autant être claire, est une parfaite salope, une vampire qui se nourrit de la célébrité des autres pour en tirer un train de vie conséquent, et pour un certain plaisir à peine dissimulé de casser de la célébrité. Tout en faisant néanmoins preuve d'ambiguïté. Car à cet égard les personnages de Dirt sont en parfaite adéquation avec la tendance que suit la série télé depuis une certaine six feet under : décrire des personnages à la psychologie complexe et qui cultivent un caractère parfaitement insaisissable de temps en temps (n'est-ce pas Dr Troy ?)

Mais Dirt ne se contente pas de tailler un costard sur mesure à la gutter press, ce serait trop facile, si facile que ça en deviendrait méprisable ; mais va au contraire s'intéresser aux passerelles qui existent entre ses journaux à scandales et les peoples eux mêmes, chaque camp ne pouvant se passer de l'existence de l'autre. Une ambiguïté qui dépasse donc largement le simple rang des personnages, mais s'étant à toute la construction de la série elle-même.

Le pilote est un parfait petit guide de la noirceur : sombre, cruel, méchant, violent...Il rentre de plein pied dans le vif du sujet de façon brutal et tranché, mais malheureusement ce ton si brut de décoffrage s'estompe par la suite, faisant perdre du même coup le principal attrait de la série, dommage car la suite de cette première saison se laisse regarder, et reste de bonne tenue, si seulement tous les épisodes de cette saison avait pu être de la trempe du premier, on aurait tout simplement eût là l'une des toutes meilleures séries du moment ! Au lieu de ça on a juste une bonne série, là où il y aurait eût tellement de possibilités...Ne reste plus qu'à espérer qu'une saison 2 plus courageuse verra le jour.

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