gilgamesh

5 juin 2007

Commençons par le commencement, Gilgamesh jouit d'une excellente réputation, un peu trop excellente d'ailleurs ! Car on peut sans difficulté aucune trouvé bien mieux en matière de Japanime. Car les défauts abondent : travail d'animation approximatif (les personnages ont toujours l'air d'avancé avec un balai de la taille d'une poutre dans le c..), une longueur relativement injustifiable (26 épisodes de 20 minutes chacun), qui fini par ralentir le rythme (qui n'en avait déjà pas besoin !), et pour finir, d'un épisode à l'autre des passages entier repris et qui ont déjà étaient vu précédemment, de quoi bien gonflé tous spectateurs, même très indulgent et patient.

Mais il serait injuste pour autant de descendre en flammes Gilgamesh, tant le japanime est apte à se rangé le capital sympathie du spectateur derrière lui. Le premier point est une esthétique irréprochable, et des audaces stylistiques comme on en a rarement vu dans ce type de spectacle (ça flirte carrément avec le gothique...j'adore !). Et bien sûr un scénario, qui s'il n'a pas forcément le mérite d'inventer grand chose, recycle au moins avec une notable intelligence des éléments issus d'horizons disparates.

Gilgamesh raconte donc l'histoire de Kyoko et Tatsuya, frère et soeur, en permanente fuite pour échapper aux dettes de la famille, se retouvent finalement prit sous l'aile d'une inquiétante et mystérieuse femme : la comtesse Wenderberg qui en réglant les dettes de Kyoko et Tatsuya devient du même coup la "propriétaire" des deux enfants. Mais la comtesse loin d'avoir le coeur sur la main c'est qu'elle vient de mettre la main sur les enfants d'enkidu, un terroriste qui à lui seul, et bien des années plus tôt a changé la face du monde. La comtesse compte donc bien utilisé les deux héros pour lutter contre l'ordre de Gilgamesh, groupuscule dangereux dit-elle de monstres qui n'ont rien d'humain. Kyoko et Tatsuya se retrouvent donc héberger par la comtesse avec d'autres enfants de leur âge qui développe le pouvoir de la dynamis qui leurs permet de se battre contre les membres de Gilgamesh...Et bientôt le jeune Tatsuya va développer une dynamis d'une puissance remarquable...

C'est bien sûr du Japanime donc l'histoire prend vite des allures de gros foutoirs, mais le récit de Gilgamesh livre plusieurs surprise de taille et fini par captiver pour son noirceur de plus en plus profonde et oppressante (sacré comtesse Werdenberg !!!). Gilgamesh est le parfait genre de concept que les Etats-unis ne récupérera pas pour une adaptation cinématographique tant les thèmes abordés sont ... (Et puis non ! vous verrez bien vous même si le coeur vous en dit !)