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le petit blog du grand écran
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14 août 2008

Batman the dark knight, la critique.

8AC65BEB55044D5C9EF1AB2DD3C3D3A8_800Le film le plus attendu de l'année est enfin dans les salles. Le final de Batman begins amorçant l'arrivé du joker avait ouvert la voix à une longue attente pleine d'impatience et de frustration. Risqué car rien de pire qu'un film longuement attendu et qui s'avère une déception...c'est monnaie courante dans l'industrie cinématographique. Mais Nolan évite le piège, livre un film tout bonnement magnifique, et comme si ça ne suffisait pas il nous balance à la tronche le meilleur film de super-héros à ce jour. La classe...Nolan c'est un peu la force tranquille du XXIème siècle...

On avait reproché à Nolan des scènes d'actions un tantinet faiblarde sur batman begins (et encore c'était particulièrement sévère !), Batman the dark knight lui, sur ce plan enchaîne à tout va des moments de bravoure, avec une virtuosité bluffante avec en point d'orgue une course poursuite démentiel. Rien à redire.

Ce qui avait fait la qualité de Begins, c'était le respect des personnages de Bob Kane et leurs psychologies, allié à une intelligence d'écriture remarquable. Ses qualités, qui sont d'ailleurs l'apanage de tous les films de Nolan, sont encore bien présents ici, plus maîtrisé que jamais. Hommage impeccable aux comics, sans oublier de faire une oeuvre cinématographique saisissante et inoubliable. Dans la forme The dark knight est parfait, et Nolan ne s'arrête bien entendu pas là. Si begins posait la douloureuse question de la vengeance et offrait une réflexion sur la fine frontière entre héros et justicier. The dark knight dans son sous-texte ne manque nullement d'ambition : réflexion sur le pouvoir (politique) ses limites et ses obligations, parabole comtemporaine sur l'obsession sécuritaire et ses dérives. The dark knight ne manque en rien de résonances politiques cruellement d'actualité, et cherche avec brio et succès à dépasser le cadre du pur divertissement...Nolan est un artiste qui a toujours des choses à dire, ce n'est pas une nouveauté.

Sombre, pessimiste, machiavélique jusqu'au boutiste. Nolan livre ici une adaptation parfaitement dans l'esprit des comic books, ce que n'avait jamais cherché ni Burton et certainement pas Shumasher. Ce volet crépusuclaire fait pratiquement fi de tout humour, si ce n'est bien sûr celui à froid du joker. "La nuit est toujours plus sombre avant l'aurore" comme le précise Harvey Dent dans le film. Et the dark knight étonne par son discours et son ambiance d'une noirceur abyssale (c'est une grosse production américaine ne l'oublions pas...et pourtant !)

La clé de voûte de ce volet des aventures de l'homme chauve-souris, et bien sûr l'affrontement avec son pire ennemi sur papier : le joker. Fan de Burton devant l'éternel, et de Nicholson également...difficile d'adhérer néanmoins à l'aspetisation grand guignolesque et particulièrement grotesque du premier volet de Tim Burton. Qui avait sans aucune hésitation trahi le personnage des comics pour en faire un méchant de pacotille tout juste bon à venir troubler une kermesse de mioches ! Nolan nous livre enfin le joker tant espérer. Drôle et glaçant. Qu'on adore et qu'on craint. Nolan, son frangin et David S. Goyer ont encore une fois tout compris, et on rendu en film ce que le joker est dans l'univers de Batman : la plus parfaite némésis du justicier de Gotham.

Le joker est l'envers parfait du Batman. Si l'homme chauve-souris désire l'ordre et le calme dans un souhait utopique, le joker quant à lui n'est que l'incarnation du mal, de la destruction et du chaos. Véritable génie du crime, l'intrigue de The dark knight rend parfaitement justice à cet apsect essentiel de la personnalité du joker. A personnage parfait, interprétation parfaite du regretté Heath Ledger. Il crève littéralement l'écran dans une composition hallucinante qui éclipse tout le reste du casting du film. Impressionant de justesse et d'intensité. Ne reste plus qu'à souhaiter de grands voeux de bonheur à son remplaçant qui va en chier des ronds de chapeaux pour ne serait-ce qu'égaler la qualité d'interprétation de Ledger. Ne parlons même pas de la surclasser tant la chose est impossible.   

Sans rien révéler du final du film, The dark knight s'achève comme il a commencé : dans le sang et les larmes ! Ouvrant comme ce fut le cas pour Batman begins, sur des trames narratives pour le prochain volet, toujours plus passionantes et plus ténébreuses. The dark knight est un diamant de 1 milliards de carats. C'est aussi un diamant noir...terriblement et inexorablement noir !

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Commentaires
Y
Il est rare de nos jours de voir un film maitrisant aussi bien les scènes d'action (maitrise du rythme des scènes et effets spéciaux) et la construction d'un scénario bien construit au niveau de l'intrigue et de la psychologie des personnages.<br /> c'est un film noir mais à la fois beau et aérien (plan sur les grands espaces/vu aérienne sur ville). Ce film nous donne une vision élargie sur le paradoxe du bien et du mal. Sans le joker batman n'existerait pas et l'inverse de même (le film incassable l'avait montré avec subtilité également). C'est le "batman" qui est le plus encré dans notre réalité. nous sommes plus dans du fantastique, voir de la science fiction..."the dark knight" est un gros thriller bien noir. La musique nous procure vraiment les émotions souhaitées par le réalisateur...............un chef d'œuvre.<br /> <br /> yoda<br /> http://www.ubest1.com
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