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le petit blog du grand écran
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le petit blog du grand écran
10 août 2008

Les 10 perles dont on ne parle pas (ou pas assez) n°8 : the doom generation de Gregg Araki

doom_generation_ver3En matière de film barré et extrême, the doom generation se pose là ! Film à ne pas mettre entre toutes les mains, the doom generation fait mal, très mal.

Pour la petite histoire, son réalisateur Gregg Araki en est venu à réaliser des films quand il s'est aperçu que l'ensemble des autres films l'ennuyaient. Fatalement se dit-on après vision de ce film hors norme et hors catégorie. Véritable montagne russe underground enquillant tous les excès et brisant les tabous (le film a plus de dix ans et choque toujours autant dans sa radicalité thématique et narrative).

The doom generation est qualifié par son auteur de version trash de Sailor et Lula de David Lynch. Sailor et Lula étant déjà une version perverti du Magicien d'Oz...A quand alors la version hardcore de The doom generation ???

Violent, choquant, agressif, sexuel. The doom generation est une expérience cinématographique avant tout. Une audace incroyable faite de rire, de sang, de larmes et de sperme. Gregg Araki fidèle à lui-même livre sa vision de la jeunesse Californienne contemporaine. Idiote et puéril. Irritante et attachante. Cherchant l'excès permanent et frénétique, pour mieux masquer le vide et le désespoir de leurs ressentiments. The doom generation est le meilleur film de la période Underground d'Araki, le film qui enterre Nowhere et les autres créations du réalisateur de part son concentré de folie furieuse. Folie furieuse qui est son essence même. Meilleur rôle de la carrière de Rose McGowan, sublime de fragilité refoulée et dont la magnifique plastique n'a jamais su être mieux filmée.

Il y a très peu de chance de revoir un jour un film de la trempe de the doom generation, qui ne ressemble à ce jour à aucun autre, et cet état de fait risque fort de perdurer pour très longtemps. Araki lui-même visiblement assagi ses derniers temps ne semble pas vouloir suplanter en horreur son hilarant cauchemar filmique (car même en en prenant plein la gueule, the doom generation délivre une haute dose d'humour vénéneux et furieusement répréhensible).

A titre d'avertissement, ce film se conclut sur l'une des séquences les plus glauques et traumatisantes jamais vues sur un écran...ne venez pas dire que vous n'étiez pas prévenu !

doom_generation

thedoomgeneration1

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