Le navet navrant du mois : Dreamcatcher
Prenez le dernier chef d'oeuvre en date de Stephen King (plus ça va, plus c'est nul dans l'ensemble...fuck !) lâché le à un grand studio ; collé un tâcheron à la réalisation ; un casting de star...qui s'en bat les couilles ; parsemé de SFX hideux et ultra cheap...Et vous avez l'un des films les plus lamentables adaptés d'un livre du King !
L'auteur avait fait de son livre un récit complexe, simplifié à outrance pour le grand écran et ce ...jusqu'à l'incompréhension globale.
King fidèle à lui-même parvenait à faire naître l'angoisse dans un quotidien des plus banal et ce sans crier gare...gageons que même sous LSD le film continue d'être une comédie foirée navrante.
Dreamcatcher by Stephen King se dévore compulsivement malgré son poids (le pavé fait tout de même près de 900 pages !)...Dreamcatcher version ciné ...bah...c'est loin d'être une cinécure et on s'emmerde ferme la faute à un suspense inefficace.
Complexe et ambitieux, dreamcatcher entre les mains de King était un chant funèbre poignant via des personnages hantés par leur passé (le King retrouvait la grande classe et ses persos rappellaient fortement ceux de son chef d'oeuvre absolu : Ca). Epuré jusqu'à l'ageusie les personnages de la version ciné ne sont que pitoyables marionettes au vide abyssale...
Rendons honneur malgré tout à Dreamcatcher le film...car bousillé à ce point une partition en or, c'était quand même pas si simple. Et faire le tri au milieu d'idées toutes plus puantes les unes que les autres pour garder les pires à du être un sacré taf...