Desperate housewives saison 4 et 5
La série Desperate housewives s'était peu à peu enfermée dans une redondance agaçante exploitant de façon grossière et caricaturale les défauts des héroïnes : Susan de plus en plus cruche, Lynette toujours plus castratrice, Bree et son côté cul béni hypocrite et Gabrielle la superficielle...
Sans parler de réel renouveau, on est bien obligé de constater que la saison 4 a donné un nouvel élan plus que positif à la série préférée des ménagères, élan confirmé avec le début de la saison 5 actuellement en diffusion aux Etats-Unis.
Pour les abonnés de Canal + la saison 4 est déjà connue, et nul n'ignore que la saison 5 s'ouvre sur une ellipse temporel de 5 ans où les changements les plus imprévus surviennent pour sortir les spectateurs de leur douce torpeur...Sans vouloir être méchant (quoique) la saison 3 ressemblée à un bon petit somnifère comparable à Derrick pour la sieste des petits vieux chaque début d'après-midi sur France 3.
Ainsi, redonné de l'intérêt à une série dont le concept s'auto-détruisait de lui-même après deux saison n'était pas chose aisée et néanmoins les scénaristes de la série l'ont fait...via une saison "tronquée" ...grève des scénaristes à Hollywood oblige.
Et le plus curieux est que Desperate housewives n'est pas une exception, la saison 3 de supernatural est elle aussi une tuerie incroyable et le début de la saison 4 devient tout simplement monstrueux (ENORME SURPRISE POUR UNE SERIE QUI NE CESSE DE GAGNER EN QUALITE ET MATURITE !!!). Idem pour la série docteur House qui s'est offert un lifting de choix. Et que penser de la saison 3 elle aussi tronquée de Prison break qui casse néanmoins la baraque....???
Si le temps du flip est passé, et que la grève des scénaristes s'est achevée, il convient de constater que pour une poignée de séries télé la grève des scénaristes a eu un effet inattendu : une cure de jouvence, une qualité et une intelligence d'écriture retrouvées, on en viendrait presque à espérer des grèves à Hollywood plus régulièrement...